jeudi 7 août 2014

{reprise} Ukraine - deux poids, deux mesures

Des situations similaires

Des règles différentes !

27.06.2014

La légitimité illégitime du cerveau
Les élections présidentielles en Syrie en situation de guerre civile SONT ILLÉGITIMES
Les élections présidentielles en Ukraine en situation de guerre civile SONT LÉGITIMES

Quelle ironie (bien que ce ne soit pas autrement surprenant) que nos soi-disant "partenaires occidentaux" jouent selon d’autres règles, personnalisées pour eux-mêmes et appliquent d'autres moyens dans le conflit entre l'Ukraine et la Novorussie.

Concernant la Croatie, Slovénie, Macédoine et d'autres républiques de l'ex-Yougoslavie, au contraire, ils ont contribué à la sécession de ce pays. Ils les ont encouragées et soutenues. La Bosnie est même devenue une fédération, bien qu’il s'agisse, en réalité, de deux États séparés et que seul le nom les réunit (Bosnie-Herzégovine). Ils ont aidé le Kosovo à sortir de la Serbie suite à une longue guerre. La Tchécoslovaquie s’est paisiblement divisée en deux États.

La Catalogne est autonome, elle a une parfaite autonomie et sa propre langue en plus de l'espagnol. Il est de même pour le Québec — il est autonome du Royaume-Uni (comme le Canada et l'Écosse).

N'importe lequel de ces mécanismes pourrait être appliqué à la Novorussie et l'Ukraine, mais non, dans ce cas, l'Occident n'accepte aucune autre option. Seulement la capitulation totale de la Novorussie. Et pourquoi ??

Aussi terrible soit-il, mais la réponse est évidente : parce que maintenant il s'agit de russes et de russophones, dont les vies aux yeux des gouvernements occidentaux (nos soi-disant "amis occidentaux") n'ont aucune valeur ! Et depuis l'Ukraine, il sera plus facile d'attaquer la Russie !

Je suis certain que si les rôles s’inversaient, et que l'Ukraine devenait un pays prorusse, et que le peuple de l'Ukraine de l’Ouest souhaitait sortir de l’État ou bien obtenir un statut autonome; et puis que l'État attaquait l'ouest de l'Ukraine, comme Kiev le fait maintenant avec le Donbass. Alors, l'Occident se rangerait du côté de l'Ukraine de l’Ouest afin de "protéger le peuple". 

Il est incroyable que la Russie ne fasse pas la même chose. Il y a déjà eu beaucoup de moments où tout le monde n’attendait que cela de la Russie : les massacres de la population civile à Odessa, à Slaviansk, à Marioupol ne sont qu’une petite partie de la liste des atrocités de la junte.

Avant, les journaux occidentaux montraient sur les cartes comment la Russie viendrait pour libérer la Novorussie et aider la Transnistrie. Maintenant, au contraire, ils montrent les cartes comment Kiev encercle le Donbass. J'espère que bientôt ils montreront à nouveau les premières cartes !

L’appartenance ethnique et la langue des manifestants dans le Donbass et en Novorussie sont aussi la raison pour laquelle les gouvernements occidentaux soutiennent le néonazisme en Ukraine. Dans tous les autres coins de l'Europe, les Nazis sont considérés comme des marginaux, des extrémistes et des terroristes. Mais pas en Ukraine. Même quand ils lancent ouvertement des slogans racistes – comme de débarrasser l'Ukraine de tous les Russes, Juifs, Tsiganes, des socialistes, des libéraux, etc. En Europe de tels slogans deviendraient immédiatement hors-la-loi. Mais pas en Ukraine. Et la raison est toujours la même : la cible principale des Nazis sont les russes et les russophones en Ukraine.

À la lumière de ce qui précède, la récente décision du président Poutine (demande à la Douma de révoquer le droit de déployer les troupes en Ukraine) est très regrettable, et peut servir de mauvais signal à Kiev. Bien que, après tout, cet acte du président n’a aucun sens. Parce qu’en tant que le chef suprême des armées, il peut envoyer l’armée partout où il veut, sans attendre l'approbation de la Douma. Il est toujours possible d’avoir un accord rétroactif. C’est pourquoi je pense que cette démarche (la révocation du droit de déploiement des troupes) n’est qu’une partie de la guerre de propagande et il ne faut pas chercher à l’interpréter activement. Mais en tout état de cause, c’est quand même regrettable.

En fait, actuellement, toutes les démarches engagées par le président Poutine pour la désescalade et la "défense" sont plutôt politiques que militaires, c’est pourquoi elles peuvent être facilement révoquées. Et ce fait doit encourager la Novorussie.

Si le président Poutine à un moment donné, décide pour de vrai qu'il n’y aurait aucune intervention, il devrait en parler à haute et intelligible voix aux leaders politiques et militaires de la Novorossiya et du Donbass afin qu'ils puissent sur cette base agir en conséquence. Bien sûr, il ne faudrait le dire qu’à eux et à personne d’autre afin de ne pas procurer à l'ennemi des avantages de cette situation. Mais je ne pense pas qu'il puisse prendre une telle décision. Parce que cela peut aggraver la situation encore plus, et alors, de toute façon, il serait obligé de déployer ses troupes pour ne pas perdre tout son crédit après du peuple.

À mon avis, cette situation persiste déjà depuis deux mois environ. Nous devons "aider" à ce que le président Poutine le comprenne aussi, et justement maintenant !

Nicholas, Suède
Agence centrale d’informations de Nouvelle Russie

Novorus.info

Source : novorus.info
Traduction : GalCha

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire